Il existe un vaste fossé dans l’histoire de l’art entre peindre la destruction et détruire la peinture.
D’un côté, on trouve des œuvres figuratives bouleversantes comme le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (1819); de l'autre, des toiles physiquement torturées comme les " Coups de Cutter " de Lucio Fontana (1958-68).
Ce travail invoque la destruction comme un geste créatif essentiel et se base sur une citation apprises lors de mes études de médecine (2015-2018) : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" de Lavoisier. L'évolution de mon travail est axé sur ce principe, j'ai du détruire mes premières idées, futiles, trop inspires, etc. Par aboutir a quelque chose de personnel et dont je suis fier.
Ce tableau a une deuxième lecture qui place l'artiste comme un spectateur du monde qui l'entoure, il est représenté ici avec le fou sur le globe qui témoigne de l'évolution des civilisations.